Il y a du nouveau dans l’affaire de l’explosion d’un dépôt de gaz le 23 décembre 2018, à Abidjan dans la commune d’Abobo Agbeikoi, qui serait consécutifve à l’usage de pétards. Koné Siriki, le propriétaire du dépôt de gaz qui aurait menti sur les circonstances de l’explosion est actuellement aux arrêts. Un quatrième décès a été enregistré après la mort sur le champ de trois victimes.
Selon des informations africagouvernanceetmediasnews.com, l’utilisation des pétards ne serait pas à la base de l’explosion du dépôt de gaz. La cause est plutôt ailleurs. Le propriétaire du dépôt, Koné Siriki qui a fait croire aux premières personnes venues sur les lieux que l’incendie aurait été provoqué par des pétards jetés dans son commerce par des gamins, est le principal accusé dans cette affaire. Comment en est-on arrivé là ?
En effet, au cours de la nuit du dimanche 23 décembre, veille du réveillon de noël 2018, précisément aux alentours de autour de 19 heures, les enfants de l’opérateur économique, un ressortissant d’un pays de la sous-région, s’activent à pomper du gaz butane qu’ils manipulaient dans une petite pièce. Non sans prendre le soin de fermer les portes et les fenêtres de la maisonnée pour mener à bien cette pratique qui, du reste, est illégale en Côte d’Ivoire.
Par malheur pour les écoliers, qui révisaient leurs leçons non loin de là, un important flux de gaz s’échappe des bombonnes et se transforme en un ardent brasier. L’explosion est inévitable. Des morts, deux progénitures de l’opérateur économique qui sont encore en soins intensifs et plusieurs blessés sont enregistrés dont la petite Kamagaté Mariam, 13 ans. Malheureusement, elle serait décédée et aurait été inhumée le samedi 5 janvier 2019, au cimetière d’Abobo. Selon le confrère, le nombre de personnes tuées dans l’explosion est désormais passé à cinq.
Arrêté par les policiers du 15 ème arrondissement de la commune populaire d’Abobo, le présumé « pyromane » Koné Siriki, a été déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan où il attend sa comparution devant les juges.
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